dimanche 8 janvier 2017

Demain peut-être ce pays sera mien

Parfois, il suffit de peu de mots et aucun commentaire n'est nécessaire. Voici un texte pour compléter celui publié la semaine dernière. Il est d'un poète syrien né le 1er janvier 1930 : Ali Ahmad Saïd Esber. Il publie sous le pseudonyme d'Adonis, en arabe et en français. La Syrie, Alep et le reste : faut-il espérer en 2017 ?




Mon pays peut-être 

Me voici gravissant le matin de mon pays
escaladant ses décombres, ses sommets
Me voici libéré du poids de sa mort
m'éloignant de lui afin de mieux le voir

Demain peut-être ce pays sera mien
Anthologie de poésie arabe contemporaine, poèmes choisis par F Mardam-Bey, éd. bilingue, Actes Sud Junior, 2007, p. 36

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